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LA FORME DE L'EAU Andréa Camilleri |
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Histoire : A Vigàta, Sicile orientale, pour s'en passer, il s'en passe des choses au "Bercail", mi-terrain vague mi-décharge publique, hanté par les couples en mal de sensations fortes, où dealers et prostituées font leurs petites affaires. Un type qui trépasse entre les bras de sa dulcinée d'un moment, ce n'est pas monnaie courante mais ça arrive. Mais lorsque le type s'appelle Luparello et que c'est le parrain politique local, tout le monde s'affole. La Mafia, les politiques , les autorités religieuses.. Seul le commissaire Montalbano, un homme bourru, flegmatique et terriblement " sicilien", garde son sang-froid, habitué qu'il est à louvoyer dans des zones grises et glauques où la loi et son contraire ont tissé des liens étroits. Avis : Le coin du polar : Montalbano n'est pas un flic comme on peut en avoir l'habitude. Nonchalant, peu expressif, c'est un félin qui gratte délicatement le cuir du mensonge pour en faire suinter la vérité. A 73 ans, Camillieri a décidé d'écrire des polars ayant pour cadre sa Sicile natale. Et depuis deux ans, en Italie, la rumeur et l'éloge n'ont cessé de gonfler à propos de cet auteur. Résultat: ces trois premiers romans sont en tête des ventes de l'autre côté des Alpes. ( Par Benoit Thierry ) |
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