LA CIOCIARA

Alberto Moravia

J'ai lu. 350 pages. 32 f.

Vincent Dabrowski :




Anne Lidove :

Histoire :
A Rome, pendant la seconde guerre mondiale, Césira est une belle et jeune paysanne, ce que l'on appelle là-bas une Ciocara. A la mort de son mari, c'est avec un sentiment de liberté et de joie que Césira peut se consacrer entièrement à son épicerie et sa fille Rosita. Mais survient la guerre. La mère et la fille doivent partir se réfugier à la campagne. Mais c'est une campagne hostile et bien différente de ce qu'elles imaginaient, qui les attend.

 

Avis :
Vincent Dabrowski : Le roman de Moravia se lit d'une traite sans jamais se lasser et cela grâce à son talent de narrateur. A travers les yeux de Césira, le lecteur reçoit une vision lucide et sans faux semblants de l'Italie des années quarante. Césira avec ses airs de fausse ingénue et de personne rustre, nous communique ses peurs, ses colères et ses amours. Mais c'est surtout sa franchise et son courage qui auront raison des perfidies auxquelles elle sera confrontée tout au long de cette histoire.

Anne Lidove : Belle peinture des à côtés de la guerre, malgré certains passages longs et chiants.