RHAPSODIE CUBAINE Edouardo Manet Le livre de poche. 352 pages. ( LP 10 ).
Bénédicte Urvoy: Nicolas Auguste:	Histoire : 4ème de couverture : En 1960? L'homme d'affaires E Sargats quitte Cuba, où la révolution triomphante lui fait redouter le pire. Il s'installe en Floride avec sa femme, sa fille et son fils. C'est ce dernier Julian, qui va devenir le personnage clé d'une chronique de l'exil étendue jusqu'à nos jours. Pris entre nostalgie et résignation, tenté d'oublier le passé, Julian poursuit des études, choisit l'intégration américaine, cultive un scepticisme mêlé de regrets. Une pasionaria anticastriste, lui infligera la blessure d'une fois qui le fascine et qu'il ne veut ou ne peut pas partager. Prix interallié 1996. Avis : Bénédicte Urvoy : J'ai beaucoup aimé, pourtant le caractère du personnage principal m'a dérangé. Cette indécision à chaque étape .. Ce qui est intéressant, c'est de voir ce peuple cubain reconstruire la havane dans un quartier de Miami. Et pour tous ces exilés, il y a toujours l'espoir de retourner à Cuba et d'assister à la chute de Castro. Cet espoir porte ce livre. Nicolas Auguste : Ce doit être le troisième livre d'Edouardo Manet que je lis. A chaque fois, c'est le même envoûtement, une écriture claire, précise et sans fard. Il donne l'impression de pouvoir accrocher le lecteur à n'importe quelle histoire, ça doit être ça le talent.