L'IDIOT

Fedor Dostoïevski

Le livre de poche. 934 pages

 

Rédac'chef :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire :

4ème de couverture : Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur et le sanglant Rogojïne goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son oeuvre a été et sera un livre-phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.

Avis :
Rédac'chef : Même si on se prend d'affection pour ce prince qui au fil des pages s'avère être, le moins idiot de tous, ce roman est moins prenant que Crime et Châtiment ou Les frères Karamazov. L' histoire ne semble n'être qu'une série de péripéties, prétextes à mettre en scène une palette de personnages tous plus sournois et torturés les uns que les autres. Dostoïevski fait parti de ces auteurs intouchables. Tout au plus, on se permettra de le relèguer derrière Pouchkine mais jamais d'égratigner sa prose. " Désolé, je ne me vois critiquer l'œuvre de Dostoïevski ", entendais-je récemment. Et bien soit...