LA VEUVE DE PAPIER
John Irving
Points. 650 pages
réaction
Histoire :
4ème de couverture : Eté 1958. Ruth, âgée de quatre ans, est fille unique depuis la disparition de ses frères. Elle ne se doute pas que dans les bras de sa mère, Marion, l'assistant de son père, le jeune Eddie, vient de découvrir l'amour. Mais l'été finit au premier vol d'oies sauvages, et Marion s'en va, abandonnant le mari qu'elle n'aime plus, le jeune amant qu'elle n'ose pas aimer, et la fillette à laquelle elle craint trop s'attacher. Automne 1990. Ruth est devenue une romancière célèbre et une célibataire anxieuse qui appréhende le mariage et la maternité. Lors d'une tournée de promotion à Amsterdam, elle est confrontée à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines …
Avis :
Clément Proust : Une veuve de papier est plus qu'un simple roman, c'est un véritable récit. Il est difficile, une fois le livre terminé, d'oublier le caractère fictif de l'histoire, de " les oublier ". En effet, ce qui caractérise avant tout l'auteur, c'est la richesse de ses personnages et leurs véracités ainsi que le sentiment d'authenticité de l'histoire. C'est une véritable tranche de vie que l'on lit. Une tranche de vie agrémentée de la vision ironique, satirique et analytique de John Irving sur la vie. C'est un roman drôle, divertissant, très aboutit et convaincant. Indispensable à lire
Rédac'chef : On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de John Irving. Problème, il manque la magie du " Monde selon Garp " ou le malaise si bien amené d' "Un mariage poid moyen", comme si l'auteur s'était contenté d'appliquer des recettes payantes jusque là. A la rigueur, il pourrait plaire justement à ceux qui n'ont jamais lu Irving. Mais pourquoi leur conseiller la lecture de celui-là alors qu'à côté il y en a de bien meilleur. Disons que ce roman se lit très facilement et que les personnages sont suffisament attachant pour que l'on veuille aller au bout.
Stéphanie Herwegh : J'ai acheté ce bouquin pour Irving ...bof !! On parle beaucoup du monde selon Garp ( incontournable) mais lisez "l'enfant de la balle" qui est une magnifique plongée dans l'Inde du 20ème siècle. Découvrez une réflexion sur l'avortement dans "l'oeuvre de Dieu la part du diable". Mais , totalement en accord avec le rédac'chef, ne découvrez pas Irving avec Ruth et son jeune amant, ça n'est pas représentatif de la force de cet écrivain.