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LA CONVERSATION FLorette Nobecourt Le livre de poche. 157 pages. |
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PRESSE : La quinzaine littéraire Le Monde Rédac'chef :
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Histoire :4ème de couverture : Une femme se confie
à une autre une nuit durant. Elle a vingt huit ans, elle s'apprête
à être jugée pour tentative de meurtre. Mais alors
qu'Anna, l'avocate, recherche des éléments positifs pour
étayer sa plaidoirie, le propos d'Irène l'accusée,
est tout autre : il s'agit de se dire pour survivre. Passant les images
d'une vie, distribuées par l'urgence intérieure. Enfance
sans amour. Désirs qui la jettent vers le corps masculin. Fantasmes
de violence et besoins de douceur. Peur du monde. Soif d'être rejetée
pour mieux se heurter à soi-même. Révolte contre un
ordre social fondé sur l'éternelle répression de
la chair. Avis : La 15aine : Lorette Nobécourt impose sa voix dans la conversation, une voix habitée, nocturne, celles des confessions d'autant plus vraies qu'elles sont feintes. Le procédé narratif somme toute classique, mais magistralement tenu, permet à L Nobécourt de cerner de plus en plus précisément sa narratrice.., de ne pas sombrer dans la dénonciation pure et trop simple de la violence sociale. Le journaliste conclut en affirmant que l'auteur "travaille sa phrase jusqu'au nerf. Le Monde : La conversation ruisselle de violence et de quête de pardon... Il faut la lire tout simplement, parce que c'est un texte qui honore la littérature française ( Par Jean Luc Doin ) Nicolas Auguste : Blah, blah, blah... Le monde, il est vilain et je suis malheureuse à l'intérieur. Combien d'auteurs se sont attelés à ce sujet sans en faire une plainte lancinante. Il faut croire que c'est un parti pris. De temps à autre certains passages nous sortent du ton un peu pénible qui nous est ici imposé puis, cela retombe aussi vite ... Non, décidemment pas convaincu.
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