LE COTE DES GUERMANTES

Marcel Proust

Flamarion GF. 497 et 468 pages

Rédac'chef :

 

PARIS PREMIERE :

Les 50 livres du siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire :

4ème de couverture : " Il fallait montrer que Pays et Etres perdent, quand on les approche, Balbec pour Pays et Guermantes pour Etres. " A la démythification des lieux dans A l'ombre des jeunes filles en fleurs, fait suite la démythification des personnes dans Le Côté de Guermantes I. Arrivé à " l'âge des mots ", le narrateur va se mettre en quête du nom d'écrivain et passer par une série d'épreuves initiatiques, l'amèneront à réviser ses théories sur l'amour, l'amitié, l'art et la mort, dans cette véritable " comédie des erreurs ", qui cache en ses profondeurs le côté de Sodome.

Avis :
Rédac'chef : Une histoire presque insipide, des personnages à mille lieux de nous, bourgeoisie, vieille noblesse, noblesse plus récente… On se dit qu’on ne va pas tenir plus de cent pages. Puis les deux volumes sont engloutis. Et là, on repense à tous ces critiques qui placent Proust bien au-dessus de la mêlée littéraire. Voilà, ce doit être ça, le truc, le machin magique, cette chose inadaptable au cinéma, de ces textes qui vous convint qu’aucune technologie, aucun nouveau médium ne pourra mettre la littérature au panier. Mais je m’emporte, ne forcer pas, essayez de temps à autre, si cela ne marche pas vous réessaierez plus tard. Une œuvre qui se mérite…

Paris Première : Notre siècle celui de l’instantanée…Proust a eu l’intuition juste… La recherche est une machine à voyager dans le temps… Ces phrases interminablement perfectionnées épousent les mouvements du cerveau humain…( Frédéric Beigbeder )