LE THEATRE DE SABBATH

Philip Roth

Folio. 649 pages

PRESSE :

Les Inrockuptibles

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Histoire :

4ème de couverture : A soixante quatre ans, Mickey Sabbath est loin de vouloir remiser son audace, son insolence, sa libido ou son humour au magasin des accessoires. A l'occasion de la mort de sa maîtresse- plus audacieuse encore que lui- l'ancien marin, grand habitué de tous les bordels de la planête, la mauvais mari qui peut-être assassina son épouse, le marionnettiste scandaleux aux doigts maintenant tordus par l'arthrose entame un voyage dans le temps et la mémoire. Douloureusement atteint au plus profond de lui-même et poursuivi par les fantômes de ceux qu'il a le plus aimés ou le plus haïs, il est pris dans une suite d'évènements à la fois terriblement tragiques et excessivement drôles. Un personnage gargantuesque au cœur d'une farce grotesque : la vie.

Avis :

Les Inrockuptibles : On trouvera .. chez Sabbath du racisme (il y a dans le livre une tirade antijaponaise à faire bander les militants du FN), de la pédophilie, une bonne dose de phallocratie ­ ses exactions clandestinement enregistrées sont, nous dit Roth, "utilisées à l'heure actuelle comme support pédagogique sonore dans le cadre du Projet de Charlottetown sur la condition de la femme au Canada" .(..) On pourra y voir une métaphore de l'artiste ­ un artiste qui aurait mis son art dans sa vie mais dont l'art s'appellerait chaos ­, une métaphore de l'individualisme confronté à la société de masse, une métaphore de ce qu'on voudra, tout est possible ou bien rien.( Par Marc Weitzmann ).