DE BEAUX LENDEMAINS

Russel Banks

Babel. 327 pages. 51 f.

Alice Barthe:

 

Nicolas Auguste:



Catherine Dabrowski :

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Histoire :
Dans une petite ville du nord des EtatsUnis, en plein hiver, un car scolaire tombe dans un lac gelé, seules survivantes la conductrice et une jeune adolescente qui y perdra l'usage de ses jambes. En dehors d'elles, l'unique témoin est le père de deux victimes qui avait pris l'habitude de suivre en voiture chaque matin ce même bus. Un avocat aux prises avec une fille toxicomane, va reporter toute sa colère sur cette affaire. il ne fera qu'exacerber la rancoeur des familles concernées. ce livre a été adapté au cinéma par Atom Egoyan.

 

Avis :

Alice Barthe : Ce livre est à mon sens une des oeuvres les plus belles de ces dernières années. Russel Banks nous dévoile ce drame à travers plusieurs témoignages. Paradoxalement, ce livre est très agréable à lire, notamment grace à la fluidité d'écriture de Russel Banks et à son incroyable capacité à se fondre dans différentes personnalités. Chaque personnage retrace à sa manière les circonstances de l'accident et l'impacte qu'il a eu sur sa vie. Chaque personnage nous apporte un éclairage sur l'Amérique, sur la vie dans ses petites villes, sur les relations qu'y tissent les habitants.

Nicolas Auguste : Le roman comme le film nous plonge dans une ambiance glaciale et empreinte de torpeur. Les protagonistes présentent chacun à leur tour, leur vision des choses en l'intégrant aux opinions qu'ils ont de leurs concitoyens. Les Jalouseries succèdent aux mesquineries et autres pics qui viennent ciseler un drame dont personne ne veut plus entendre parler. Russel Banks emploie le ton qu'il faut pour décrire chaque stade de la douleur, chaque réaction face à l'inadmissible. Faisant peu de concession au romanesque, ce récit reste jusqu'au bout un dépouillement précis des différentes attitudes qu'elles soient misérables ou exemplaires.


Catherine Dabrowski : Bon livre, la construction est un peu abrupte, le film était plus fluide.