POURQUOI J'AI MANGE MON PERE

Roy Lewis

Pocket. 172 pages

 

Clément Proust :

 

 

Jean-Philippe Urvoy :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire :

4ème de couverture : " Ta saloperie de feu va nous éteindre tous, toi et ton espèce, en un rien de temps, crois-moi ! Yah ! Je remonte sur mon arbre, cette fois tu as dépassé les bornes, Edouard, rappelle-toi, le brontosaure aussi avait dépassé les bornes, où est-il à présent ? Bak to the trees ! clama-t-il en cri de ralliement. Retour aux arbres ! "/Les aventures et les mésaventures d'Edouard, hominien de génie, auquel s'oppose son frère Vania, un écolo de la préhistoire, narrées avec les tics de langage de nos modernes ethnologues ont valu à ce désopilant roman du journaliste et sociologue anglais Roy Lewis un succès immédiat

Avis :

Clément Proust : C'est un véritable " lifting préhistorique " que nous propose Roy Lewis dans ce livre qui a pour sujet l'évolution d'un groupe d'hommes et de femmes de cette époque. En effet, aussi bien l'analyse " d'un modèle social préhistorique ", que l'utilisation d'un vocabulaire actuel, contemporain pour le décrire contribuent à l'élaboration d'un roman tout à fait atypique. Les descriptions et explications des phénomènes historiques et sociologiques anciens n'en sont que renforcées et apparaissent beaucoup plus intéressants et compréhensibles. Pour une fois, on peut facilement prétendre que c'est la forme qui prime le plus. Mais paradoxalement, c'est justement grâce à cette formidable approche, que l'on peut comprendre le fond et la réalité des évènements. Cette période de l'histoire étant sujette à de nombreuses hypothèses et théories différentes, les moyens utilisés par Roy Lewis, afin de construire une réalité sociologique, sont certes inaccoutumés mais très convaincants. Bref c'est la guerre du feu en mille fois moins chiant, on rit, on apprend beaucoup de choses, on réfléchit, que demander de plus à un roman


Jean-Philippe Urvoy : L'auteur, un ethnologue, a fait un livre très drôle en se payant la tête de toute la profession.