LA NUIT CLOSE DE SAIGON

Robert Olen Butler

Rivages. Cât.8. 327 pages.



Histoire :
4ème de couverture : Sous le feu des roquettes et dans le fracas des hélicos qui évacuent les derniers réfugiés, alors que Saigon tombe aux mains des communistes, Cliff, déserteur de l'armée américaine, revient sur les événements qui l'ont amené dans une ruelle où il vit depuis quatre ans avec une ex-prostituée vietnamienne. En Avril 1975, il faut décider vite. Rentrer coûte que coûte aux Etats-Unis, mais seul ou avec Lanh ? De cette décision et de ses conséquences naît un roman d'amour et d'action, un portrait fascinant et brutal de la psyché humaine.

 

Avis :
Nicolas Auguste : Deux parties dans ce roman. La première à Saigon est une pure merveille, la moiteur, la tension, les sentiments confus dans une ambiance qui ne l'est pas moins… On regrette presque de voir les personnages principaux s'envoler pour les Etats-Unis. Et c'est justement cette deuxième partie qui nous laisse sur notre fin, comme si l'auteur connaissait moins son pays natal que ce vietnam qu'il sait tellement bien décrire. Maintenant, ce roman n'en reste pas moins un bon livre même si " un doux parfum d'exil " pour lequel l'auteur a reçu le Pulitzer est mieux réussi.