ARMADALE

Wilkie Collins

Libretto. 800 pages.

 

Nicolas Auguste :

Histoire :

L'histoire de deux hommes qui portent le même nom : Allan Armadale, l'un l'assume et l'autre le cache car il est le fils de l'homme qui a tué le père du premier. Mais le destin les réunit et même si Midwinter, car tel est le pseudo que le second a pris, veut éviter Allan afin de déjouer une malédiction qui voudrait qu'il serait le responsable de sa mort, tout les rassemble et en premier lieu une amitié très forte.

 

Avis :

Nadège Siecklinck : Pendant huit cent pages, il y a des complots, des machinations des mensonges tellement tordus que si ce n'était l'art de Collins on ne le croirait pas, on ne peut pas résumer un tel imbroglio. La vérité est ailleurs. Même si les amateurs de cet auteur peuvent deviner la fin avant, on va au bout rien que pour le plaisir des circonvolutions qu'emprunte l'auteur pour nous mener où il l'a décidé. La panoplie psychologique des personnages est remarquable et très complète : un caractère féminin machiavélique, un jeune gentleman volage et naïf, une âme torturée au plus haut point, un docteur malhonnête, un vieillard touchant. bref un auteur anglais du dix-neuvième à découvrir si vous ne le connaissez pas.

Nicolas Auguste : Le roman nous laisse croire à des perspectives rocambolesques qui n'arrivent jamais. Les manigences des protagonistes, pour comprendre qui veut quoi et comment ils vont procéder… ça va bien cinq minutes. C'est peut-être l'époque qui veut ça !!! Alors disons que ce genre de littérature m'a semblé un peu dépassé.