DE SI JOLIS CHEVAUX

Cormac Mc Carthy

Points.338 pages.( cat 9).

   

 

Mathias Chaussavoine :

Nicolas Auguste:

Histoire :

4ème de couverture 1949. Parce que les choix de l'Amérique moderne condamnent leurs rêves d'aventure, John Grady Cole et Lacey Rawlins quittent le Texas et chevauchent vers le Mexique. Ils iront vivre ailleurs, au royaume des chevaux, pour célébrer avec une nature intacte des noces éternelles. Violente, tourmentée, traversée d'aveuglants moments de bonheur, leur odyssée se transforme pourtant en descente aux enfers. Intransigeant, visionnaire, ce roman bouscule les espoirs et les repères d'une condition humaine à jamais prisionnière de ses passions dans l'indifférence de l'univers.

Avis :

Mathias Chaussavoine : Début un peu long, une fois qu'on est rentré dans l'histoire, on a envie d'aller au bout. Les lieux traversés par les héros nous rappelle l'ambiance des western et de ces étendues sauvages.


Nicolas Auguste : Plus qu'un roman d'aventure, différent d'un roman initiatique. On pose le livre et on se dit qu'on vient de lire quelque chose de fort. Ce premier volet de la Trilogie de confins a été couronné par le Booker Prize. Mac Carthy ne se répand pas en description de sentiments. Il dépeind les paysages, à nous d'y lire la douleur, la férocité des contrées que traversent nos apprentis aventuriers. Et puis, il y a ces chevaux, une autre époque, à chaque page on se demande s'il s'agit vraiment d'une épopée actuelle. Ce décalage rajoute à la magie du récit.