BREVES
Le 28 octobre 2002 :
Le Goncourt décerné à Pascal Quignard pour "Les Ombres errantes" PARIS (AP)
- Le Prix Goncourt 2002 a été décerné sans surprise lundi à Pascal Quignard pour "Les Ombres errantes" publié chez Grasset. Le prix Renaudot a pour sa part récompensé "Assam" de Gérard de Cortanze chez Albin Michel.Le Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français, annoncé depuis le restaurant Drouant à Paris, a été décerné à Pascal Quignard, qui était favori, au 3ème tour de scrutin par six voix contre deux voix à Olivier Rolin pour "Tigre en Papier" (Seuil) et deux voix à Gérard de Cortanze pour "Assam" chez Albin Michel. Ce dernier se console avec le Renaudot qu'il a remporté au 5ème tour de scrutin.Quant au prix essai Renaudot, il a été attribué à Claude-Michel Cluny pour "Le silence de Delphes" (La Différence).Né en 1948 à Verneuil-sur-Avre (Eure), Pascal Quignard est notamment l'auteur de "Le salon de Wurtemberg", "Le sexe et l'effroi", "Rhétorique spéculative", "La haine de la musique", "Vie secrète", "Terrasse à Rome", et "Tous les matins du monde", porté au cinéma par Alain Corneau."Je suis très ému et très très heureux parce que c'était tout à fait inespéré", a déclaré Pascal Quignard après l'annonce du Prix Goncourt. "Ce que j'ai écrit ne se rapproche pas d'un genre quelconque. C'est une succession de départ de romans, de contes, de paysages, de fragments autobiographiques... Ce n'est pas un roman ni un essai".Premier volet d'une trilogie, "Les Ombres errantes" est un ouvrage qui semble difficilement accessible pour le grand public, selon les critiques. Le jury a fait le pari de l'exigence, avec un ouvrage composé de fragments, mélange de références historiques et de réflexions de l'auteur.Pour sa part, Gérard de Cortanze, vainqueur du "Renaudot", est né en 1948 à Paris. Il a notamment écrit "Le mouvement des choses" et "Une chambre à Turin". Il est aussi l'auteur de plusieurs anthologies des littératures latino-américaine et espagnole, de pièces de théâtre et de films pour la télévision. Il est aussi le traducteur de nombreux écrivains de langue espagnole, notamment Jorge-Luis Borges et Armando Uribe.Dans "Assam", il raconte l'histoire d'un aristocrate piémontais entre 1794 et 1815. Fuyant la guerre, il part aux Indes sur les traces d'un aventurier."Ecrire, c'est essayer de me comprendre, c'est essayer de comprendre le monde, c'est essayer d'envoyer des petites bouteilles à la mer", a expliqué Gérard de Cortanze. "Je me souviens d'un voyage en Bulgarie ou j'ai une jeune femme qui s'est avancée vers moi, que je ne connaissais pas, qui m'a dit 'votre livre a bouleversé ma vie', peut-être qu'on écrit pour ça, pour une Bulgare qui il y a vingt ans vous dit 'votre livre a bouleversé ma vie'." AP
Le 10 octobre 2002 :
Imre Kertész, prix Nobel de littérature 2002 L'écrivain hongrois Imre Kertész, survivant de l'Holocauste, a obtenu le prix Nobel de littérature 2002 "pour une œuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire", a annoncé l'Académie suédoise, jeudi 10 octobre, à Stockholm. "L'œuvre d'Imre Kertész examine si la possibilité de vie et de pensée individuelles existe encore à une époque où les hommes se sont subordonnés presque totalement au pouvoir politique", explique l'Académie. Né en 1929 dans une famille juive de Budapest, Kertész est resté hanté par son séjour au camp de concentration d'Auschwitz, puis à Buchenwald, où il fut déporté adolescent lors des persécutions nazies. Dès sa déportation, il raconte comment son destin lui est volé. Il a travaillé après la guerre comme journaliste, puis comme traducteur d'auteurs de langue allemande, tels Nietzsche, Hofmannsthal, Schnitzler ou Freud, qui ont influencé son œuvre. Mis au ban de la Hongrie communiste, ignoré par le milieu littéraire à la parution en 1975 d'"Etre sans destin" - tiré de son passage dans les camps nazis -, il devra attendre la chute du mur de Berlin, en 1989, pour être enfin reconnu comme un grand écrivain. Il a reçu de prestigieux prix littéraires, dans son pays et en Allemagne. La Fédération des écrivains hongrois s'est dite jeudi "très, très heureuse" par l'attribution le même jour à Stockholm du prix Nobel de littérature 2002 au Hongrois Imre Kertész, 72 ans. "Il s'agit d'abord d'un excellent écrivain et ensuite d'un auteur hongrois", s'est félicité le président de la Fédération, Marton Kalasz, interrogé à Budapest. "Nous sommes ravis que sa carrière soit couronnée de la sorte et qu'il soit désormais reconnu internationalement grâce, notamment, au travail de traduction fait par des maisons d'édition allemandes", a-t-il ajouté. "Je suis personnellement très heureux et j'espère le féliciter personnellement", a encore déclaré M. Kalasz. Pour l'écrivain Hongrois Gyoergy Dalos, le Nobel constitue "la reconnaissance mondiale de la littérature hongroise contemporaine". "Je suis très heureux. Imre Kertész fait partie d'une série d'auteurs classiques tels que le Roumain Gheorghe Sempran et l'Italien Primo Levi, qui sont les héritiers d'Anne Frank devenus adultes", a-t-il expliqué. "En même temps, l'œuvre de Kertész est profondément hongroise et chaque Hongrois a raison d'être fier. Il s'agit du premier auteur hongrois qui ait jamais obtenu une telle distinction", a précisé M. Dalos. Le prix 2001 était allé à l'écrivain britannique natif de Trinité-et-Tobago et d'origine indienne V.S. Naipaul. Comme pour les autres prix Nobel de l'année, le lauréat 2002 recevra 10 millions de couronnes suédoises (1,10 million d'euros). La remise officielle du prix a traditionnellement lieu, le 10 décembre, jour anniversaire du décès, en 1896 à San Remo (Italie), du savant suédois Alfred Nobel qui avait institué les prix portant son nom dans un testament rédigé l'année précédente à Paris. Avec AFP
Le 8 Avril 2002 :
Jennifer
Kouassi, la charmante animatrice littéraire
de Canal + nous conseille la lecture d'un inédit de Carson McCullers,
"Illuminations et nuits blanches". En fait, ce livre comprend
trois courtes histoires dont son autobiographie. Même si l'autrice américaine
a connu très tôt le le succés ( à l'âge de
22 ans ), elle a aussi subi tout ce que la souffrance peut réserver à
un être humain. Aux dires de Jennifer, seule cette autobiographie
aurait un intérêt.
Le 26 Mars :
Henri Vincenot
Allez faire un tour sur Culturevents.com, voici une critique d'un livre réédité en poche d' Henri Vincenot extrait de ce site :
Nouvelles ironiques
Dans ces nouvelles qui datent des années de guerre, on découvre déjà tous les sujets qui seront, plus tard, au coeur des romans d'Henri Vincenot : le braconnage et la chasse en Bourgogne, la Bretagne et le Maghreb, la critique sans complaisance de la "vie moderne" et de l'homo sapiens, l'horreur de la guerre, l'amour de la terre...
Le 15 février 2001 :
Langage parlé
Réponse à un internaute qui nous demande de lui conseiller des romans en " langage parlé "
- La vie moderne de Vincent Ravalec. ( histoires d'SDF )
- La vie devant soi de Romain Gary. ( Pour ce roman, certains ne sont pas d'accord sur l'expression langage parlé.)
- Jackie Berroyer : La femme de Berroyer est plus belle que toi connasse.
-San Antonio : La nurse anglaise.
Pour les américains :
Bret Easton Ellis : ( jeunesse dorée américaine )
- Les lois de l'attraction
- Moins que zéro
- Zombie
- Américan Psycho ( un film est sorti l'année dernière ).
Bud Schulberg : ( nouvelles sur les milieu du cinéma : l'un de mes auteurs préférés ).
- Un homme dans la foule
- le visages d'hollywood.
Dimanche 11 février 2001 :
Luccini
Luccini chez Drucker. Emission classique, tantôt marrante, tantôt chiante, on zappe puis Pivot, invité de l'invité, déclare qu'il aurait aimé avoir Luccini comme prof de français. On comprend son admiration pour l'acteur qu'il a invité dix fois quand ce dernier déclame à Pierre Dumayet un passage de Flaubert, une pure merveille... Peu d'émissions littéraires peuvent rivaliser avec de tels moments de télévision mais je m'emporte...
Vendredi 9 Février 2001 :
LAURENT LAURENT
Bouillon de culture, le plateau est un peu terne. Dans le lot, il y a Philippe Delerme, il semble être le plus gai de la troupe. Je zappe... Puis j'y reviens, ça tombe bien, il s'agit du dernier invité un certain LAURENT LAURENT. Il n'y a pas dire, il a vraiment une gueule de con. Il porte un imperméable passé, un pull marron col v, une chemise terne et une cravatte mal nouée. La mêche du personnage vient clore cet exceptionnel portrait. La chose pourrait s'arrêter là. Puis quand le bonhomme explique que Laurent Laurent est un pseudo et que sa tenue tient lieu de costume, ça devient intéressant. En écoutant ce Laurent Laurent, on comprend la démarche. Puis il y a Pivot qui orchestre les commentaires du drôle d'écrivain, à merveille. L'un de ses livres parlent de son expérience en entreprise et sa façon toute particulière d'appréhender un milieu qui n'était pas le sien. Le personnage est tellement caricatural ...On a qu'une seule envie, lire cet hurluberlu.
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