NECROPOLIS
Herbert Lieberman
Points. 505 pages
Histoire :
4ème de couverture : Nécropolis, c'est la " Cité des morts " : New York, sillonnée par les fous, les mythomanes et les drogués, les assassins et les paumés de toute sorte ; livrée aux intrigues de la municipalité et au trafics d'influence ; quadrillée par les voitures de police et les ambulances dans un grand concert de hululements de sirènes et de crissements de pneus. Destination finale : la morgue. Presque toujours. Au centre de ce roman, Paul Konig, médecin légiste en chef, règne sur les dépôts macabres et surveille la ville où a disparu sa fille.
Avis :
Laurent Frégonèse :Un chef d'œuvre. Un gros travail sur le métier de légiste. Et la fin est retournante. Très noir. J'ai lu ce livre étant jeune, ça m'avait secoué. Depuis, d'autres ont peut-être fait mieux.
Rédac'chef : Entre polar et document... Le début est plus que prenant, puis, peu à peu sous les détails légistes, l'enquête et l'intrigue s'embourbent. Il en reste que ce roman vaut le coup d'être lu rien ne serait-ce que pour les passages de médecine légale. Le héros distille ses analyses sans jamais sourciller et à aucun moment l'auteur ne fait de concession sur le langage technique. A force on en viendrait presque à comprendre ce que signifie tous ces termes de chimie, aux relents viande faisandée.