JE M'EN VAIS
Jean Echnoz
Editions de Minuit. 256 pages
1999
Histoire :
Avis :
Rédac'chef : Goncourt 1999. celui-là fut encensé par la critique, ce qui n'est pas systématiquement le cas, loin s'en faut. Echnoz est un ciseleur de phrases… Il n'a rien de ces auteurs qui nous pondent un roman par an. Il prend le temps qu'il faut et une fois encore la réussite est au rendez-vous. Le style pourrait n'être qu'une écriture très académique s'il n'y avait ces petits dérapages qui font tout le charme de sa prose. De belles phrases, bien pesées, puis au moment où le lecteur pourrait s'assoupir, des chose du genre " et voilà c'est tout " ou " c'est comme ça " surgissent. L'écriture est tellement précise que ces expressions parlés semblent venus d'ailleurs. L'histoire passe peut-être au second plan, mais toute la force d'Echnoz est là, il nous tient jusqu'au bout juste par le talent des mots.
Angéla Dampierre : Ecriture molle, lecture plutôt pénible.