L'EQUARRISSAGE Lorette Nobécourt Mille et une nuits. 62 pages |
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Le Monde :
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Histoire : 4ème de couverture : Depuis longtemps je savais qu'il me faudrait un jour revenir à cet Equarrissage qui, en 1996, me "sauva" littéralement la vie. Hantée par le suicide de façon paroxystique cet été-là, je puis dire que l'écriture de ce texte me tint lieu de respiration pendant des mois. L'écriture et ma fille. J'ignore combien de versions il y en eut, ni combien de pages furent écrites. Des centaines. [...] Le texte devait paraître in fine sous forme de fragments, cette configuration de l'infini qui ouvre à l'espace du cri silencieux. Mais je l'abandonnai bientôt, incapable que j'étais de soutenir une telle forme dans son déploiement. Le texte final en porte, me semble-t-il, l'ineffaçable trace. [...] Cinq ans plus tard, en effet, j'ai compris que la vie est cet espace ouvert de l'infini que chaque livre troue comme les fragments le silence. Ainsi L'Equarrissage, à sa manière, est fragment, pièce unique d'un ensemble plus vaste, et plus particulièrement encore l'envers d'un autre que je viens d'écrire (Substance 3), dont il est l'indispensable double. Survivre à l'équarrissage, c'est aller vers le déploiement de la Substance. Je le sais bien. Mais on ne plonge pas dans la lumière ruisselante sans en traverser l'ombre. On ne danse pas la "danse folle de l'humain achevé" en ignorant les nerfs foudroyés qui la tissent." Avis : |
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